La cyberassurance offre une protection importante aux entreprises à l’ère numérique d’aujourd’hui. 

Pourtant, les courtiers rencontrent souvent des assurés réticents à souscrire ce produit. Il est essentiel de comprendre leurs préoccupations et d’y répondre pour favoriser une meilleure adoption de la cyberassurance.

Objections courantes à la cyberassurance, ainsi que suggestions sur la manière dont les courtiers peuvent y répondre

« La cyberassurance est trop chère. »

Le prix perçu d’une cyberassurance éclipse souvent le coût potentiel d’un cyberincident. Il est important de souligner les répercussions financières des violations de données, telles que les frais juridiques, les coûts de notification, les incidences sur la réputation et les pertes d’exploitation, qui peuvent largement dépasser la prime d’une cyberassurance. Fournir des exemples de sinistres réels peut aider à illustrer la valeur et la rentabilité d’une cyberassurance.

« Je n’ai jamais été victime d’un cyberincident, je n’ai donc pas besoin d’assurance. »

Ce n’est pas parce qu’un client n’a jamais été victime d’un cyberincident qu’il est à l’abri. En fait, selon l’ACAC, 43 pour cent des cyberattaques visent les petites entreprises¹. Les courtiers devraient mettre l’accent sur la fréquence croissante des cybermenaces et la sophistication grandissante des attaques. Partager les statistiques sur les cyberincidents dans leur secteur et présenter des scénarios de perte peuvent aider les clients à reconnaître l’importance d’être proactif plutôt que réactif. Pensez cybersécurité est une excellente ressource pour partager de l’information. https://www.getcybersafe.gc.ca/fr

« Je ne sais pas exactement ce qui est couvert et ce qui ne l’est pas. »

Fournir des exemples de ce qui est couvert ou non peut permettre une meilleure compréhension. Il est également utile de mettre en évidence les services supplémentaires compris dans la police, tels que les évaluations des risques, la planification de la réponse aux incidents et l’assistance après une violation, qui ajoutent une valeur significative au-delà de la couverture papier.

« Je ne comprends pas bien la réglementation sur la protection de la vie privée. »

Il est essentiel de fournir des détails sur la manière dont la cyberassurance peut aider à respecter les obligations réglementaires. Utilisez les ressources des assureurs qui expliquent les lois et règlements pertinents et la manière dont leurs polices s’alignent sur ces exigences. Le gouvernement canadien dispose d’un éventail de ressources utiles à l’adresse www.cyber.gc.ca.

« Mon entreprise n’est pas la cible des cyberattaques. »

Il est important de dissiper le mythe selon lequel seuls les grandes entreprises ou certains secteurs d’activité spécifiques sont des cibles. Selon la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante, près de la moitié des PME ont été victimes d’une cyberattaque aléatoire au cours de la dernière année². Montrer des exemples réels d’incidents survenus dans le secteur d’activité du client et démontrer comment la cyberassurance a répondu peut offrir une meilleure perspective.

« Je ne suis pas convaincu de l’efficacité de la réponse aux incidents fournie par l’assureur. »

Soulignez la nature globale des services de réponse aux incidents compris dans la police. Fournissez des détails sur le processus de réponse aux incidents, l’expertise de l’équipe d’intervention ainsi que des études de cas où une action rapide a permis d’éviter des pertes substantielles. L’assurance d’un soutien solide peut apaiser ces inquiétudes.

Un propriétaire d’entreprise qui ne comprend pas les cyberrisques peut potentiellement nuire à sa propre entreprise. Le rôle du courtier est de le soutenir en lui fournissant des informations permettant de répondre à chaque objection, contribuant ainsi à favoriser une plus grande confiance et l’adoption de la cyberassurance.