L’intelligence artificielle dans les soins de santé :

_{Janvier 2025}

L’équipe médicale mondiale de Munich Re a récemment collaboré à un vaste projet de leadership éclairé visant à aider les compagnies d’assurance vie à mieux comprendre les tendances et les risques médicaux émergents les plus répandus. Voici les cinq sujets importants qui y ont été approfondis : l’intelligence artificielle dans les soins de santé, l’amélioration des résultats liés au cancer, la prévention, l’obésité et les changements climatiques. Vous pouvez dès maintenant accéder au premier chapitre, qui porte sur l’intelligence artificielle dans les soins de santé (en anglais seulement). Il aborde la façon dont l’intelligence artificielle améliorera les soins de santé grâce aux progrès en matière de prévention, de diagnostic et de traitement des maladies, ainsi que les répercussions importantes sur l’assurance vie et santé. Ces progrès technologiques en intelligence artificielle laissent présager une amélioration des taux de mortalité et de morbidité, ce qui transformera l’avenir de l’assurance vie et santé.

• Amélioration des taux de mortalité et de morbidité : L’intelligence artificielle stimulera l’amélioration des taux de mortalité et de morbidité pour de nombreuses conditions médicales grâce à une meilleure prévention, à des diagnostics précoces et à des traitements personnalisés. Cette amélioration accroîtra l’assurabilité.
• Prévention des maladies : D’importants progrès en matière de prévention des maladies sont attendus, ce qui donnera aux assureurs l’occasion d’enrichir les portefeuilles d’assurance de personnes existants et d’offrir des produits novateurs.
• Sélection des risques : Les dossiers de santé électroniques, l’imagerie médicale et d’autres sources biomédicales seront des ressources précieuses. Leur analyse permettra d’effectuer une sélection des risques plus précise et plus poussée.
• Maladies graves : Les produits d’assurance maladies graves devront être mis à jour à mesure que de nouvelles catégories de maladies et des diagnostics précoces émergeront. L’antisélection pourrait devenir problématique, tout comme le surdiagnostic.
• Gestion des réclamations complexes : La gestion des réclamations deviendra plus complexe en raison de la compréhension accrue de diagnostics génétiques et moléculaires pour comprendre les maladies. Les assureurs auront besoin d’une expertise médicale pointue pour analyser les réclamations et résoudre les différends.